Réveillé une minute avant que le réveil sonne, levé vers 8h.
Marianne, Léo et Élina sont partis à la chambre d’hôtel pour se laver. Après avoir larvé au lit quelques minutes de plus, me suis levé et ai commencé à ranger le Katameh pour nous préparer à partir. Je commençais les préparatifs du ptit déj' quand ils sont revenus frais et roses, tout beaux tout propres.
Ptit déj terminé et vaisselle faite on est retourné à notre chambre d'hôtel pour toilette et brossage de dents (on essaye d'optimiser notre réserve d'eau fraîche du Katameh). Marianne et les enfants sont partis faire un tour en ville et notamment aller acheter quelques dulces à la Gotita de Miel (une dulceria famosa qui vend des dulces au dulce de leche, une spécialité locale à c'qui'p'). Pendant ce temps j'ai pu abuser de la douche. Ils sont revenus, on a rendu les clés de la chambre, on est retourné au parking, on a fini les préparatifs de départ (descendre de la cale, ranger la cale dans la soute, préparer le maté, remplir les gourdes, etc.) et on est sorti du parking, ce qui fut un peu stressant (largeur du portail, rue étroite et en pente) mais réalisé sans casse, grâce aux indications de Marianne et du bonhomme d'en face qui a aidé à la manœuvre. On est parti vers midi.
On est sorti du trafic encombré du centre de Parral, Marianne frustrée par cette perte de temps, on s'est arrêté à la sortie de la ville pour gaver le Katameh de diesel (1700$ MXN, 60l) et on a taillé la route. La grosse route cette fois, fini les petites routes de montagne bucoliques qui tournent qui montent et qui descendent. La grosse route, plate, droite, à l'infini ou presque.
On a roulé toute l'aprem sans s'arrêter, payé je sais pas combien de péages (on a pris les routes "con cuotas"), passé au travers de mini tempêtes de poussière, il faisait de plus en plus chaud, on traversait un plateau désertique aride, tous les rios à sec.
Jimenez, Torreon puis direction Saltillo, on a quitté l'état de Chihuahua pour entrer dans celui de Coahuila. On a mangé en roulant, Marianne a fait la classe en roulant, et quelques heures plus tard on est arrivé à Parras de la Fuente, devait être environ 18h, j'étais rincé.
On a tiré des sous à la banque, demandé asile à un petit hôtel, s'est fait jeté, retourné sur nos pas, et finalement on s'est arrêté dans une sorte de terrain vague poussiéreux près du centre ville, dans le parking d'une bodega du coin (Vinacola Marques de Aguayo), le préposé de la bodega nous ayant dit que "oui oui aucun souci, vous pouvez vous poser devant chez nous". Après un mini conciliabule on a décidé de "fêter" tout ça (ça? quoi? euhh, je sais pas trop.. une grosse étape réussie??) en allant manger au restaurant. On est allé dans un resto Mexicano-Argentin. La onda était bonne, la bouffe moyenne, le vin, du coin (Don Leo - Linde Carbernet) très bon.. mais bon, on a commandé trop à manger et on est ressorti le ventre lourd.

On est revenu au Katameh pour se coucher et.. je crains que nous n'ayons fait une petite erreur stratégique en ouvrant toutes nos fenêtres pour faire rentrer de l'air (il fait beaucoup plus chaud ici). Le vent soufflait en rafale et soulevait plein de poussière du terrain vague et quelques dizaines de minutes plus tard, alors que je lisais les nouvelles sur mon téléphone, me suis rendu compte qu'à l'intérieur du Katameh tout était recouvert d'une fine couche de poussière.. rahh... et dire qu'on était tous propres comme des sous neufs ce matin. J'ai fermé toutes les fenêtres, mais malheureusement le mal est fait. Je sais pas comment on va nettoyer tout ça, mais bon.. on verra demain. En tout cas, c'est un nouveau truc qu'on avait pas expérimenté encore, la tempête de poussière qui nous recouvre d'un voile granuleux.
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